"Je suis moins agressif que ce que les gens pensent"
Je ne dirais pas que je suis différent du gars qui est à l’extérieur. Je suis peut-être moins agressif que ce que les gens pensent. Mais il est évident que le bouton de la radio me donne l’air d’un homme très en colère. Je sais que je suis passionné, c’est sûr, et que je suis parfois en colère. »
Après une première saison moyenne en F2, le Français a été rassuré de conserver le soutien de Red Bull, mais a été prévenu que c’était sa dernière chance : « J’ai pu faire partie de Red Bull pour une année supplémentaire, mais ils ont été clairs à ce sujet : c’était ma dernière chance d’accéder à la F1. »
« Ils m’ont placé chez Campos, c’est eux qui ont décidé, mais quand j’ai regardé la saison et les années précédentes, j’ai vraiment vu le potentiel de l’équipe. Je me suis dit qu’avec un pilote plus fort, l’équipe pourrait peut-être faire de très bonnes courses. »
Il révèle que l’un de ses pires souvenirs a été la course principale à Monaco, où Zak O’Sullivan lui a subtilisé une victoire promise grâce à une voiture de sécurité virtuelle dans les deux derniers tours : « C’était une journée très difficile. Vous sortez de la voiture après une séance difficile, et Helmut Marko vous attend pour avoir des explications. »
« Parce que parfois vous n’avez rien fait de mal, mais c’est vraiment une situation délicate. De plus, vous êtes vous-même déçu. Malheureusement, ce n’est pas vraiment un sport individuel, il y a beaucoup plus de choses en jeu et il faut donc être prêt mentalement. »